Archives de catégorie : Contact
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Où se trouve le collège ? Et comment y venir ?
Par la route :
- De Paris : Prendre la A4 direction “Marne la vallée“; puis suivre la N104 (“La Francilienne“) direction “Melun“; sortie 14.
- De Melun, Évry : Rejoindre la N104, sortie 14
Par les transports en commun :
- Par le RER E : (Dit EOLE) Le plus simple est de descendre à la gare d’Émerainville_Pontault-Combault, puis de se diriger vers Roissy-en-Brie en longeant le chemin de fer.
(remarque : De Paris, il y a deux possibilités : soit de partir de Gare st Lazard avec le rer E, soit de rejoindre le rer E à la gare de Fontenay-sous-bois en empruntant d’abord le rer A)
- Par le bus : Consulter le site de la ratp….
Ansel, anseau ou anceau de Garlande ?
La famille Garlande eut une certaine importance du 11ème au 13ème siècle.
Proche des rois de l’époque, elle sut s’allier avec les familles puissantes d’Ile de France.
Le premier membre connu de cette famille est le briard Aubert de Garlande contemporain du roi Henri 1er (1031-1060) On sait qu’il eut 3 fils nommés respectivement Gautier, Hugues et le seigneur de Noisiel (Seine-et-Marne) Adam de GARLANDE.
Le petit-fils d’Adam, Anseau de Garlande (1069-1118), celui qui nous intéresse est connu aussi sous le nom d’Ansel de Garlande, Comte de Rochefort ( en Yvelines).
En 1107, Anseau devient sénéchal* du prince Louis, le futur Louis VI.(* sénéchal : Le premier officier de la couronne, il commandait l’armée et rendait la justice dans les domaines royaux )
Il possède des terres allant de l’actuel Seine-Saint-Denis à Melun.
Devenu seigneur de Gournay (Seine-et-Marne, proche de Melun), il donna une partie de ses terres et surtout une partie de Roissy-en-Brie…..Cela méritait bien de donner son nom à un collège !
Dans la descendance d’Anseau de Garlande, on trouve deux générations plus tard la famille Montfort qui à joué un rôle important dans l’Histoire de France et d’Angleterre.
Site à visiter à ce sujet : http://bondy-histoire.chez-alice.fr/Abondy/garlande.html/ et plus particulièrement les pages suivantes :
- Les châtellenies du Nord Est Parisien.
- Une famille de châtelain du département de Seine Saint Denis et de Bondy: LES GARLANDE
Mais aussi le site de la mairie de Roissy en brie
Boulevard de la Malibran ….Mais qui était la Malibran ?
Maria Malibran
María-Felicità García, surnommée la Malibran, (24 mars 1808 à Paris – 23 septembre 1836 à Manchester) est une chanteuse dramatique d’origine espagnole qui connut une gloire inouïe de son temps.
Fille de Manuel Garcia, célèbre ténor de l’époque, María-Felicità était la sœur de Pauline Viardot. Son père lui imposa un enseignement terrifiant, tant par son rythme que par son exigence, et la poussa sur scène dès l’âge de six ans.
En 1825, il l’entraîne dans une tournée aux Amériques pendant laquelle elle échappe au joug paternel grâce au mariage que lui propose un Français du nom d’Eugène Malibran. Ce mariage de complaisance sera annulé quelques années plus tard pour lui permettre d’épouser son amant, le violoniste et compositeur belge Charles-Auguste de Bériot dont elle eut un enfant en 1833. Ce dernier, Charles Wilfrid de Bériot, deviendra un pianiste virtuose. Les Bériot s’installeront à Bruxelles dans un hôtel particulier situé place Fernand Cocq qui sert aujourd’hui de maison communale à Ixelles.
La voix de « la » Malibran, que l’on qualifierait aujourd’hui de mezzo-soprano, la propulsa d’emblée au sommet de la célébrité. D’une tessiture exceptionnellement étendue, elle se prêtait à une virtuosité très en vogue de son temps. Mais c’est par sa sensibilité qu’elle incarna parfaitement la jeune école romantique dans un répertoire comprenant Rossini et Beethoven, mais aussi Bellini et Donizetti et même Mozart. Son style lui valut de solides adversaires, mais aussi le soutien éperdu de Liszt et Chopin.
Enceinte de quelques mois, elle fit une chute de cheval pendant l’été 1836 mais tenta encore d’honorer son public sur scène. En septembre, elle meurt épuisée à Manchester des suites de cet accident. Bériot fera rapatrier son corps à Bruxelles et lui fera construire un imposant mausolée dans le cimetière de Laeken.
Elle laissa un souvenir ébloui à tous ses admirateurs. Alfred de Musset lui a dédié des stances bouleversées dont celle-ci :
- « O Ninette ! où sont-ils, belle muse adorée,
- Ces accents pleins d’amour, de charme et de terreur,
- Qui voltigeaient le soir sur ta lèvre inspirée,
- Comme un parfum léger sur l’aubépine en fleur ?
- Où vibre maintenant cette voix éplorée,
- Cette harpe vivante attachée à ton cœur ? »
Fantasque mais géniale et généreuse, elle illustre un dévouement héroïque à son public, allant jusqu’au sacrifice suprême.
Alors pourquoi “avenue de la Malibran” … tout simplement parce que la cantatrice a vécu une partie de sa vie à Roissy-en-Brie
(Tableau : Maria Malibran jouant le rôle de Desdémone dans l’Otello de Rossini en 1834. Portrait par François Bouchot. Musée du Louvre.)
(Source Wikipédia : ici )